Grossesse: Douleurs lombaires et nerf sciatique
7 octobre 2019
«Il n’y a rien de plus beau qu’une femme enceinte.» Voilà une phrase souvent entendue surtout en fin de grossesse. Par contre, être une femme enceinte ce n’est pas simplement d’être jolie. La grossesse amène son lot de problématiques et de douleurs, entre autre au niveau lombaire et du bassin, affectant parfois même les jambes, et ce, principalement en fin de terme.
Malheureusement, les solutions offertes par le domaine médical traditionnel ne sont pas nécessairement intéressantes ou efficaces. C’est ici que la science chiropratique entre en ligne de compte et peut aider la future maman à conserver sa mobilité articulaire, son contrôle musculaire et limiter les effets du débalancement postural qu’occasionne la grossesse.
Pour bien comprendre d’où proviennent la plupart des douleurs reliées à la grossesse, il faut comprendre l’effet de certaines hormones. La principale responsable est la relaxine. Il s’agit d’une hormone qui fait son apparition dans les premières semaines de la grossesse et qui demeure dans le système de la femme de quelques semaines à quelques mois après l’accouchement. Le rôle de la relaxine est essentiel; elle permet à tous les cartilages et ligaments de s’étirer au-delà de leur limite normale afin que le bassin puisse laisser passer le bébé lors de l’accouchement. Son effet est présent dans le corps entier et peut malheureusement occasionner de gros débalancements à cause du poids et du volume du ventre. Elle amène souvent l’arche plantaire à s’écraser, créant des douleurs au niveau des chevilles, genoux, hanches et des articulations sacro-iliaques.
La relaxine contribue également à faire ressortir certaines fragilités structurales et elle a pour effet d’augmenter les tensions musculaires qui sont déjà présentes (les muscles se contractent pour aider les articulations à rester en place malgré leur plus grande capacité de mouvement). De plus, l’articulation sacro-iliaque (à la jonction entre la fin de la colonne vertébrale et le bassin) est souvent très sollicitée par le poids du ventre, le débalancement du centre de gravité vers l’avant et les mouvements de cisaillements imposés lors de la marche.
Après avoir vécu des douleurs liées à sa «condition», la femme enceinte n’a que très peu d’options. Heureusement pour elle, la chiropratique en est une. Il s’agit d’une approche de santé naturelle (sans médication ni opération), holistique (le corps est considéré comme un ensemble et non la somme de plusieurs parties), parfaitement sécuritaire, adaptée et surtout efficace pour palier aux douleurs reliées à la grossesse (lombaire, sciatique ou autre).
Le docteur en chiropratique D.C. est un professionnel de premier contact, il n’est donc pas nécessaire d’obtenir une référence médicale pour prendre un rendez-vous avec lui. Le chiropraticien va effectuer un examen complet, poser un diagnostic, prodiguer les soins requis et transmettre ses recommandations à la future maman. Un suivi en chiropratique pendant la grossesse diminue de 33% les interventions médicales lors de l’accouchement en plus de diminuer les douleurs dans 93% des cas. Il s’agit donc d’une option très intéressante pour la future maman qui ressent des douleurs ou pour celle qui désire simplement optimiser son système en prévision de l’accouchement.
Collaboration: Dre Laurence Bourgeois-Dumas, chiropraticienne. Membre de l’Ordre des chiropraticiens du Québec et de l’Association des chiropraticiens.