Grossesse : La consommation d’alcool

18 janvier 2019


Un verre, pourquoi pas deux ou un troisième ? Consommer de l’alcool pendant la grossesse n’est pas sans risque pour votre bébé. Bien que de plus en plus conscientisées, certaines futures mamans doutent encore de la pertinence des recommandations concernant l’alcool. Quels sont les dangers et sont-ils réels ? C’est donc ce que la clinique Prenato tentera d’éclaircir pour vous !

Tout d’abord, il faut savoir qu’à ce jour, il est toujours difficile d’établir quel est le verre de trop. Celui qui fera tout chavirer ou qui aura un impact sur la vie de votre enfant. Il existe en effet très peu d’études sur le sujet. Pourquoi ? Parce que de réaliser des études organisées où l’on ferait boire certaines futures mères mettraient en danger plusieurs vies. Pas très éthique d’évaluer quels bébés n’en sortiront pas indemne ! Toutefois, malgré le manque d’études concernant les facteurs de risque de la consommation d’alcool pendant la grossesse, il faut savoir que le trouble du spectre de l’alcoolisation fœtal  existe et que celui-ci est bien documenté. Donc, même si on ne peut pas confirmer la quantité d’alcool qui le cause, si l’âge de la future maman a une incidence, son poids ou encore le trimestre de sa consommation, on sait que des bébés sont nés avec des problèmes causés par l’alcool ingéré par leur mère pendant la grossesse.

L’alcool agit comme une substance tératogène (agent nuisant au développement du fœtus) autant au niveau physique que comportemental. Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’un fœtus exposé à l’alcool durant la grossesse peut développer divers problèmes de santé. Parmi ceux-ci: troubles au niveau du comportement, de la communication, de l’attention et l’hyperactivité en plus de problèmes de santé variés liés au développement physique et mental. En d’autres mots, votre bébé pourrait naître avec un faible poids, un retard de croissance, un handicap physique, une déficience intellectuelle, un déficit d’attention, de l’hyperactivité, avoir un trouble du langage, un dysfonctionnement du système nerveux central agissant sur l’intelligence, l’attention, la mémoire et les aptitudes motrices, etc.

Quelle est notre recommandation Prenato ?

L’abstinence du début à la fin. On peut compenser par une bière sans alcool, du vin sans alcool, du moût de pommes ou une foule de cocktails sans alcool. En mettant toutes les chances de votre côté pour accueillir un beau poupon en santé, vous aurez ensuite une tonne de raisons pour boire à sa santé… Avec modération évidemment !

Quelques liens d’intérêt en référence:

Association des gynécologues et obstétriciens du Québec

Institut national de santé public

Éduc’alcool

Société canadienne de pédiatrie

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