Nouveau service: Dépistage de la pré-éclampsie
27 août 2024
La pré-éclampsie touche environ une femme enceinte sur 20. Les problématiques en lien avec l’hypertension maternelle sont parmi les principales causes d’accouchements prématurés, mais aussi de mortalité maternelle et périnatale. La prévention est possible en réalisant un test de dépistage dès le premier trimestre et un protocole simple adapté à vos résultats.
Malgré la croyance populaire, toutes les femmes sont à risque de développer une pré-éclampsie pendant la grossesse. Et ce, même sans facteur de risque ou problèmes de santé sous-jacents. De nombreuses complications graves peuvent survenir chez la future maman comme une dysfonction placentaire, des problèmes cardiorespiratoires, hépatiques, hématologiques, rénaux, nerveux qui mènent à une hospitalisation, ou chez le bébé tel qu’un retard de croissance intra-utérin (RCIU) un accouchement prématuré ou un décès.
Au moment de voir les symptômes apparaître comme de l’enflure, des maux de tête ou encore de l’hypertension artérielle, il n’est plus possible d’agir en prévention, mais bien uniquement de tenter de contrôler l’évolution des symptômes. Lorsque la médicamentation ne suffit plus, l’unique solution est de déclencher l’accouchement. Et ce, peu importe le stade de la grossesse et même si bébé n’est pas à terme.
Le dépistage de la pré-éclampsie est réalisé au même moment que votre dépistage prénatal par ADN fœtal par analyse sanguine de la future mère. Cette analyse permettra de savoir si vous avez un risque faible ou élevé de développer une pré-éclampsie. En connaissant votre niveau de risque, vous pouvez diminuer jusqu’à 90% vos risques de développer la prééclampsie avant 32 semaines. D’ailleurs, la Société des gynécologues obstétriciens du Canada suggère la réalisation de ce dépistage.
Ce test est offert sous prescription chez Prenato. Certaines conditions s’appliquent.
Sources : https://www.jogc.com/article/S1701-2163%2816%2939678-5/pdf
https://obgyn.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ijgo.12802