La prééclampsie est une complication médicale de grossesse qui peut survenir après la 20e semaine d’aménorrhée. Tandis que l’hypertension gestationnelle touche environ 5 à 6% des grossesses, la prééclampsie quant à elle touche environ 1% des personnes enceintes 1. Elle est l’une des principales causes d’accouchements prématurés, de mortalité et de morbidité maternelle et périnatale.
Il est désormais démontré qu’une prise en charge préventive peut faire toute la différence. En effet, au moment où les signes et symptômes de prééclampsie apparaissent, il est souvent trop tard pour agir préventivement et éviter les complications, menant souvent à un accouchement d’urgence, peu importe le stade de la grossesse.
Heureusement, le dépistage du risque de la prééclampsie est maintenant offert dès le premier trimestre.
La prééclampsie est une complication redoutée de la grossesse. Elle se manifeste par une tension artérielle élevée, accompagnée de la présence de protéines dans les urines et/ou d’une atteinte à un organe chez la femme enceinte et/ou d’une mauvaise circulation entre l’utérus et le placenta. Elle peut s’accompagner entre autres de signes et symptômes, dont des maux de tête, des troubles visuels, une douleur en barre sous la poitrine, une enflure de tout le corps.
Si elle n’est pas prise en charge, la prééclampsie peut évoluer en forme grave (éclampsie, syndrome HELLP) et entraîner des conséquences sérieuses, comme un retard de croissance chez le bébé, une naissance prématurée, des atteintes rénales ou hépatiques chez la mère, voire un risque vital pour la mère et l’enfant. Le seul traitement possible de la prééclampsie est l’accouchement, parfois nécessaire très tôt en grossesse.
Depuis 2022, la SOGC recommande le dépistage du risque de la prééclampsie. Ce dépistage, doit être réalisé entre la 11e et la 14e de grossesse.
Plusieurs données sont nécessaires pour déterminer le risque de développer une prééclampsie. Ce service comprend :
Selon la Fetal medicine foundation, ce dépistage permettrait de détecter environ 90% des femmes qui développeront une prééclampsie avant la 32e semaine et près de 75% de celles qui développeront une prééclampsie avant la 37e semaine de grossesse.
Bien que plusieurs sociétés médicales mondiales reconnaissent l’intérêt et l’avantage de ce dépistage, celui-ci n’est actuellement pas offert dans le réseau public au Québec. Par conséquent, peu de professionnels de la santé connaissent ces recommandations et la disponibilité de ce test offert chez Prenato.
Pour les femmes à risque élevé, la prise quotidienne d’aspirine (acide acétylsalicylique) à faible dose (81 ou 162 mg) est recommandée, de préférence avant la 16e semaine de grossesse, et jusqu’à la 36e semaine. Dans cette situation, toujours selon la Fetal medicine foundation, la prise d’aspirine permettrait de diminuer jusqu’à environ 90% le risque de développer une prééclampsie avant la 32e semaine, et jusqu’à 60% le risque de développer une prééclampsie avant la 37e semaine.
Selon la littérature actuelle, l’utilisation d’aspirine ne réduirait pas le risque de développer une prééclampsie après la 37e semaine.
Prenato offre depuis longtemps un calcul de risque de la prééclampsie. Ce dépistage s’adresse particulièrement aux femmes qui n’ont pas de facteurs de risque élevés (puisque les femmes à risque modéré ou élevé ont déjà l’indication de prendre de l’aspirine).
Notez que pour avoir accès à ce dépistage, l’échographie de la clarté nucale et un dépistage prénatal est obligatoire. Une prescription valide est aussi requise pour ce dépistage.
Références :
Québec : 418-476-2155
Montréal : 514-509-2066
Sans Frais : 1 877-362-8602
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